Est1-3 - Appareil pour produire la "grêle électrique"

Fonction

Réaliser une expérience amusante.


Description

Un socle métallique B supporte une cloche de verre traversée par une tige soutenant un disque métallique A. A et B peuvent être reliés aux deux bornes d'une machine électrostatique et constituent les deux armatures d'un condensateur plan.

De petites balles de sureau sont placées sur le plateau. Une balle se charge négativement au contact du plateau B puis repoussée par les charges de même signe de B, et attirée par les charges positives de A, elle s'élève malgré la pesanteur. Arrivée au contact de A, elle perd sa charge négative (électrons) et se charge positivement (déficit d'électrons). Elle est alors attirée par B, repoussée par A, donc précipitée sur B et le cycle recommence. Les balles s'agitent « frénétiquement » entre les deux plateaux assurant un transfert d'électrons de B vers A et donc un courant électrique résultant du déplacement de charges négatives de B vers A.

Histoire

Selon Ganot (1862), Volta croyait que les grêlons étaient mus par des nuages électrisés ; et il voulait expliquer comment des grêlons peuvent atteindre un volume considérable avant de tomber. Même au temps de Ganot, cette théorie n’était plus admise.

Alessandro Volta (1745-1827), physicien italien, a aussi construit un électromètre sensible ; Il est surtout connu pour sa pile faite d'un empilement de disques de cuivre et de zinc alternés et séparés par des disques d'étoffe imbibés d'acide. On lui doit aussi l'« eudiomètre » qui lui permit de réaliser la synthèse de l'eau. Son nom est à l'origine de celui de l'unité de force électromotrice ou de potentiel électrique : le volt (voir la notice Est3-4).